L’effort musculaire s’accompagne d’une adaptation de l’organisme qui favorise l’approvisionnement des muscles en oxygène et en composés énergétiques.
La fréquence, le débit cardiaque et donc la consommation d’oxygène augmentent de façon linéaire avec la puissance de l’exercice et de l’irrigation des muscles est largement privilégiée.
L’exercice musculaire s’accompagne aussi d’une réponse hormonale que l’on peut mesurer par des dosages sanguins, urinaires ou salivaires. Par exemple, l’adrénaline, le glucagon et l’hormone de croissance mobilisent les stocks de glycogènes du foie et de lipides du tissu adipeux, pour entraîner une libération accrue de glucose et d’acides gras.
L’organisme a cependant ses limites : l’exercice physique s’accompagne à plus ou moins longue échéance d’une fatigue musculaire :
- Dans les épreuves d’endurance comme le marathon, la diminution des stocks hépatiques et musculaires en
glycogène mène à l’épuisement hypoglycémique et une perte excessive d’eau provoque une déshydratation et une diminution du volume plasmatique qui peut atteindre 20%.
- Pour des épreuves de durée plus courte ( telles que les courses de 400m), l’origine de la fatigue est différente
car la production d’énergie est essentiellement anaérobie : l’accumulation d’acide lactique dans la fibre musculaire provoque un ralentissement de la glycolyse et donc du débit de renouvellement d’ATP : elle peut s’accompagner de crampes et de grande fatigue. On observe également une augmentation de la concentration sanguine d’ammoniac, issu de la dégradation des protéines.
- Enfin, les efforts très brefs et très intenses comme le saut ,en longueur et le sprint court (60m) sont
directement limités par la diminution de la concentration locale d’ATP et de créatine phosphate.
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