Malgré le danger, certains sportifs sont prêts à tout pour améliorer leurs performances. Le recours au dopage devient donc très répandu, et ce fléau n’atteint pas que les champions.
Le dopage désigne les processus qui permettent d'améliorer artificiellement les performances. Ces processus sont généralement bio-chimiques (substances pharmacologiques) mais peuvent aussi être physiques (transfusion de sang, etc.). Le dopage est plus utilisé dans les sports qui demandent des efforts physiques importants (sports de force, de vitesse, d'endurance). Malheureusement, avec l'évolution des connaissances scientifiques, les limites du dopage sont devenues difficiles à cerner.
Parmi les processus capables d'améliorer artificiellement les performances, on distingue deux catégories qui correspondent aux fonctionnements des métabolismes :
Dopage du métabolisme anaérobie
Le but est d'augmenter artificiellement la masse et la puissance musculaire (sports de vitesse ou de force).L'augmentation de la quantité de fibres "rapides" est fondamentale pour les besoins de vitesse ou de force. Elle peut être effectuée chimiquement à l'aide d'anabolisants androgènes (nandrolone, testostérone, etc.) ; ou physiquement (electro-stimulation, etc.). Associés à une musculation régulière et à un régime hyperprotidique, les anabolisants favorisent l’hypertrophie ainsi que l’augmentation de la force et de la puissance musculaire ; mais les risques ne sont pas moindre (voir tableau).
Dopage du métabolisme aérobie
Le but est d'augmenter artificiellement l'aptitude à consommer l'oxygène (sports d'endurance).L'augmentation du taux de globules rouges permet de favoriser le transport d'oxygène vers les muscles. Elle peut être effectuée chimiquement (érythropoïétine, darbepoïétine, etc.) ou physiquement (transfusion de sang, séjour en caisson sous-oxygéné, etc.).
Le but est d'augmenter artificiellement l'aptitude à consommer l'oxygène (sports d'endurance).L'augmentation du taux de globules rouges permet de favoriser le transport d'oxygène vers les muscles. Elle peut être effectuée chimiquement (érythropoïétine, darbepoïétine, etc.) ou physiquement (transfusion de sang, séjour en caisson sous-oxygéné, etc.).
Autres formes de dopage
Plusieurs procédés sont utilisés : Les narcotiques (héroïne, méthadone, morphine, etc.) agissent sur la douleur. Les stimulants du système nerveux central (éphédrine, amphétamines, cocaïne, caféine, etc.) agissent sur le comportement et font artificiellement reculer le seuil de la fatigue en en gommant les symptômes ; mais là aussi, les risques ne sont pas moindres (voir tableau). D’autres substances médicamenteuses sont utilisées pêle-mêle : administration de bêta-bloquants qui bloquent les récepteurs cardiaques à l’adrénaline afin de modérer les tremblements ; dopage à la caféine qui favorise le métabolisme lipidique mais qui est surtout un excitant ;…
-----> La plupart de ces substances, dont la prise est interdite par la réglementation sportive, sont aisément décelables dans les urines des athlètes. Mais leurs soigneurs font alors appel à des substances ‘naturelles’ normalement présentes dans l’organisme : la testostérone, dont le rôle est surtout d’augmenter l’agressivité de l’individu ; le cortisol, qui sert à exciter le système nerveux central ou encore l’érythroprotéine qui stimule la fabrication des globules rouges et augmente donc la capacité de transport d’oxygène dans le sang ; …
-----> Lorsque ces produits dépassent largement les doses thérapeutiques, ils peuvent entraîner des effets néfastes : perturbation des fonctions de reproduction pour la testostérone ; fragilisation de la trame osseuse et des tendons et réduction des défenses immunitaires pour le cortisol ; troubles circulatoires pouvant conduire à l’hypertension artérielle et à l’insuffisance cardiaque pour l’érythroprotéine ; …
-----> L’usage combiné de plusieurs produits est devenu courant, que ce soit pour bénéficier de la synergie des effets, masquer l’usage d’une substance par une autre, ou atténuer des effets secondaires gênants. Les anabolisants sont par exemple fréquemment utilisés en parallèle avec l’hormone de croissance. Or les interactions médicamenteuses sont parfois mal connues et peuvent conduire à des accidents graves. Sans compter les prises un peu aléatoires : « un jour, je me suis trompé dans les doses avec des hormones pour bétail. Je suis resté paralysé trois jours. Ca m’a passé le goût du dopage », explique ainsi un repenti (L’Equipe magazine, n°731).
-----> Comme dans le sport, ce sont souvent des médicaments à visée thérapeutique qui sont détournés. Le Modafinil, par exemple, est normalement utilisé pour traiter la narcolepsie et certaines hypersomnies. De plus en plus souvent, il est pris comme psychostimulant. Apparemment sans effets secondaires, il permet de rester éveillé 48 heures sans coup de pompe.
Outre les classiques cocktails de vitamines et compléments alimentaires, d’autres méthodes sont nettement plus lourdes. La réhydratation par perfusion intraveineuse permettrait ainsi de gagner 12 heures de récupération. Certains athlètes subissent des opérations chirurgicales de ‘confort’, par exemple les opérations du nez destinées à améliorer le flux aérien …
-----> La plupart de ces substances, dont la prise est interdite par la réglementation sportive, sont aisément décelables dans les urines des athlètes. Mais leurs soigneurs font alors appel à des substances ‘naturelles’ normalement présentes dans l’organisme : la testostérone, dont le rôle est surtout d’augmenter l’agressivité de l’individu ; le cortisol, qui sert à exciter le système nerveux central ou encore l’érythroprotéine qui stimule la fabrication des globules rouges et augmente donc la capacité de transport d’oxygène dans le sang ; …
-----> Lorsque ces produits dépassent largement les doses thérapeutiques, ils peuvent entraîner des effets néfastes : perturbation des fonctions de reproduction pour la testostérone ; fragilisation de la trame osseuse et des tendons et réduction des défenses immunitaires pour le cortisol ; troubles circulatoires pouvant conduire à l’hypertension artérielle et à l’insuffisance cardiaque pour l’érythroprotéine ; …
-----> L’usage combiné de plusieurs produits est devenu courant, que ce soit pour bénéficier de la synergie des effets, masquer l’usage d’une substance par une autre, ou atténuer des effets secondaires gênants. Les anabolisants sont par exemple fréquemment utilisés en parallèle avec l’hormone de croissance. Or les interactions médicamenteuses sont parfois mal connues et peuvent conduire à des accidents graves. Sans compter les prises un peu aléatoires : « un jour, je me suis trompé dans les doses avec des hormones pour bétail. Je suis resté paralysé trois jours. Ca m’a passé le goût du dopage », explique ainsi un repenti (L’Equipe magazine, n°731).
-----> Comme dans le sport, ce sont souvent des médicaments à visée thérapeutique qui sont détournés. Le Modafinil, par exemple, est normalement utilisé pour traiter la narcolepsie et certaines hypersomnies. De plus en plus souvent, il est pris comme psychostimulant. Apparemment sans effets secondaires, il permet de rester éveillé 48 heures sans coup de pompe.
Outre les classiques cocktails de vitamines et compléments alimentaires, d’autres méthodes sont nettement plus lourdes. La réhydratation par perfusion intraveineuse permettrait ainsi de gagner 12 heures de récupération. Certains athlètes subissent des opérations chirurgicales de ‘confort’, par exemple les opérations du nez destinées à améliorer le flux aérien …
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