B. Le dopage g�n�tique
Les autotransfusions :
Gr�ce � la g�n�tique, le muscle pourra produire lui-m�me son EPO. Le coureur se fait pr�lever son sang pendant l�hiver, quand il n�y a pas de contr�les. Les poches de sang sont congel�es et avant les �tapes, r�inject�es dans l�organisme. Une transfusion de 500 ml augmenterait les capacit�s de transport d�oxyg�ne de 20%.
la �r�paration sur mesure� :
Elle consiste � faire pousser des cartilages, des cellules de tendons ou de muscles pour remplacer des organes d�fectueux.
Des athl�tes g�n�tiquement modifi�s :
Plus de 500 g�nes sont actifs lors de l�exercice physique. On arrive par exemple � r�duire l�accumulation d�acide lactique dans les muscles en activant un g�ne qui produit une enzyme sp�ciale.
Autre exemple : on introduit dans le muscle un g�ne capable de produire de l�EPO, ou un g�ne de facteur de croissance dans une cellule du tendon. Des virus inactiv�s am�nent les g�nes dans les cellules cibles ; ceux-ci peuvent alors, par les m�canismes de transcription et de traduction, y produire des enzymes et des prot�ines.
Des exp�riences sur des souris ont montr� que la th�rapie g�n�tique pouvait augmenter le potentiel musculaire de 20%. R�sultat : un organisme qui � s�auto r�g�n�re �, et un contr�le impossible puisque les substances produites sont fabriqu�es par le corps lui-m�me.
Mais la g�n�tique est-elle le dopage parfait ? Pas si s�r. Des chercheurs de l�Inserm associ� au laboratoire nationale de d�tection du dopage, affirment que l�EPO produite � partir du transfert du g�ne dans le muscle squelettique pr�sente des propri�t�s diff�rentes de celles de l�hormone naturelle et qu�� long terme ce type de manipulation g�n�tique pose des probl�mes. L�EPO engendre par exemple des d�chets que le corps ne peut pas toujours �liminer, comme le fer, et cause des maladies auto-immunes lorsqu�il est mal utilis�.
D�autre part, les transferts de g�nes pourraient alt�rer les cellules, ou au contraire les faire prolif�rer de fa�on anarchique, provoquant � terme des cancers.
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